Le monde merveilleux d'Iguazu
Imaginez une végétation luxuriante, un grand soleil, des chutes d’eau à l’infini, des arcs en ciel, des papillons multicolores… Bienvenue, vous êtes à Iguazu !
Nous y sommes arrivés après 20h de bus. Heureusement, ici les bus longue distance sont très confortables donc nous avons pu dormir un peu. Arrivés à 10h30 sous une chaleur étouffante, nous avons rapidement trouvé une auberge sympa. Hop, un petit plongeon dans la piscine pour se rafraichir et nous avons repris un bus pour passer l’après-midi au Brésil car c’est de ce côté de la frontière que l’on a une meilleure vue d’ensemble des chutes.
Selon la légende indienne, les chutes ont été créées par un dieu de la forêt en colère : la femme qu’il aimait s’était enfuie en canoë avec un guerrier du coin. Le dieu fou de rage fit s’effondrer le lit du fleuve juste avant le passage de l’embarcation. En tombant le guerrier s’est transformé en arbre et sa dulcinée en rocher au pied de l’arbre.
Une fois sur place, la première impression est plutôt négative : l’entrée sur le site coûte cher et donne l’impression d’être dans un parc d’attraction plutôt que dans un parc naturel. Mais la magie finit par opérer car le panorama est incroyable. Partout des chutes d’eau spectaculaires ! Le sentier se termine par la cascade la plus impressionnante : la Gorge du Diable !
Nous retournons à notre hôtel soulagés : le site est à la hauteur de nos espérances, nous n’avons pas fait tout ce chemin pour rien !
Le lendemain, nous retournons aux chutes mais cette fois côté argentin. Ici le parc est beaucoup mieux aménagé, il y a moins de monde et nous avons la journée complète pour en profiter !
Dans la jungle, nous croisons des singes, des coatis, des oiseaux de toutes les couleurs... Partout des papillons virevoltent et égayent encore plus ce paysage paradisiaque.
Puis nous arrivons au clou du spectacle : les chutes. Le soleil était de la partie, et grâce à lui plusieurs arcs en ciel se sont formés au pied des cascades.
Nous retournons voir la Gorge du Diable que nous observons cette fois du dessus grâce à une passerelle qui la surplombe. C’est à couper le souffle, complétement indescriptible. On a du mal à réaliser la puissance et le volume d’eau qui va s’écraser à une centaine de mètres sous nos pieds. Nous sommes trempés et heureux !
Mais déjà il nous faut retourner en ville prendre un nouveau bus qui nous emmènera découvrir les missions jésuites de Posadas. A suivre !
