Le Chili en large et en travers

Publié le par notre-tour.over-blog.com

Au bout de 23h de bus (c’était la dernière fois !) nous arrivons à Santiago. Après les merveilles de Buenos Aires nous avions hâte de découvrir la capitale chilienne. Mais notre première impression c’est : circulez, y’a rien à voir ! Certainement parce que c’est un dimanche et qu’il fait gris…La ville semble agréable à vivre, avec beaucoup d’espaces verts et de bonnes infrastructures. Mais son charme ne nous a pas touchés. Elle est essentiellement composée de grands immeubles des années 80 et les bâtiments anciens sont comme noyés dans la masse, on les distingue à peine. Moi qui venais de terminer un livre sur Pedro Valdivia qui a conquis le Chili en 1545 et créé la ville de Santiago, je suis un peu déçue. J’avais envie de marcher sur ses traces mais il ne reste plus rien de cette époque. A peine quelques plaques qui indiquent qu’à cet endroit se trouvaient tel ou tel bâtiments. Puis on réalise que les chiliens ont longtemps eu d’autres soucis en tête que de conserver leur patrimoine. Il y a à peine 13 ans, ils vivaient encore sous la dictature de Pinochet…

Bref, ni une ni deux, nous louons une voiture, direction les Andes et l’Aconcagua, le plus haut sommet d’Amérique. Il se situe à la frontière avec l’Argentine et d’ailleurs, sans vraiment nous en rendre compte, nous sommes passés de l’autre côté de cette frontière. Evidemment c’est interdit avec une voiture de location et en plus nous n’avions pas fait tamponner nos passeports pour sortir du Chili. (Ah les sales manières d’Européens sans frontière, on n’a pas le reflexe « frontière = passeport ») Logiquement nous nous sommes faits refoulés d’Argentine. Là où c’est devenu compliqué ça a été pour rentrer au Chili alors que nous n’en étions pas officiellement sortis…Après une bonne heure dans le bureau de l’inspecteur des douanes, c’est réglé, on se remet en route. On décide alors d’aller à Portillo, station de ski perdue dans les Andes. Mais une fois sur place on découvre une station fantôme, hors saison elle n’existe plus, tout est fermé. Décidemment, la montagne se refuse à nous aujourd’hui ! Ok, allons voir la mer alors !  Nous traversons donc le Chili en voiture et arrivons vers 20h à Valparaiso. C’est une ville de marins, d’artistes et de bohèmes. Les maisons sont peintes de toutes les couleurs et partout des fresques décorent les murs. La ville est construite sur plusieurs collines, donc ça monte, ça descend, il y a des escaliers partout, on s’y perd… C’est un labyrinthe multicolore ! Nous y restons 3 jours.

Dans notre auberge, nous rencontrons plusieurs francophones, tous des grands voyageurs. Nous qui pensions avoir déjà bien roulé notre bosse, on se rend compte qu’il y a encore fort à faire pour atteindre leur niveau ! Deux amies, l’une française qui vit au Bengladesh après avoir vécu au Rwanda, l’autre Québécoise, traversent l’Amérique du Sud à vélo, avec le fils de la française, un petit garçon de 5 ans qui parle déjà couramment anglais et est en bonne voie pour l’espagnol! Impressionnant !!! Un belge est là également, il a déjà visité 75% des pays de cette terre, même les plus improbables: Ethiopie, Yemen, Iran… Puis un français (sosie officiel de mon frère…) qui passe la saison d’été en France à faire des petits boulots et tous les hivers en voyages. Bref, ce sont les retrouvailles de la francophonie et nous partons tous ensemble faire la fête. La vie est dure (surtout les lendemains de fêtes) !

Nous profitons d’avoir une voiture pour aller visiter les environs. La ville voisine, Vina del Mar, contraste parfaitement avec Valparaiso. Pourtant les deux villes sont littéralement collées l’une à l’autre. Mais autant Valparaiso est bohème et déstructurée, autant Vina del Mar est américaine et organisée. Sur le front de mer s’alignent des buildings ultra modernes qui servent de résidences de vacances pour les touristes chiliens. Ici au moins il y a une plage, car à Valparaiso le port occupe tout l’espace, pas moyen de se baigner.

Sur la route du retour pour Santiago, nous nous arrêtons à Casablanca, célèbre pour ses vins. Evidemment, nous nous arrêtons pour une petite session dégustation. Au soleil, avec vue sur le vignoble, on goute 4 bons vins tout en essayant de se concentrer sur les explications du sommelier. Puis on se trouve un point de vue sympa pour le pique-nique. Et hop retour à Santiago pour prendre notre vol. Ile de Pâques, nous voilà !!!!!!!!

  

Pour les photos, petite nouveauté: elles ne sont plus incorporées dans l'article, ça nous prenait trop de temps et nous donnait quelques crises de nerfs (nous sommes en vacances, il faut qu'on se détende!)... Elles sont donc classées en albums et vous les trouverez dans le menu sur la droite; les albums sont rangés par ordre alphabétique. Pour cet article, nous avons ajouté les albums suivants:

 

P1090654

Santiago

 

Valparaiso 8447 

Valparaiso

 

Casablanca 8602 

Casablanca

 

Mais, comme on est sympa, voici un petit échantillon de photos:

P1090679

P1090683

Santiago

 

Valparaiso 8577

Valparaiso 8529

Valparaiso

 

Casablanca 8609

Casablanca 8607

Casablanca

Publié dans L'Amérique du Sud

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article