Quelques jours dans le nombril du monde!

Publié le par notre-tour.over-blog.com

Voilà l’une des étapes que nous attendions avec le plus d’impatience : l’Ile de Pâques ! Je crois que je vais manquer de superlatifs pour la décrire. A peine arrivés, l’accueil est déjà formidable et le restera tout le long de notre séjour. Nous louons une chambre dans le camping de l’île situé juste au bord de la mer. Etrange sensation que de réaliser qu’il n’y a aucune autre terre à 3 000km à la ronde ! L’endroit prend toute sa force et devient encore plus mystique.

  

L’Ile de Pâques (ou Rapa Nui en polynésien) a une superficie de 117km2. Elle doit son nom à la date de sa découverte par un hollandais : le dimanche de Pâques 1722. Beaucoup de mystères planent : d’où venait la population ? Quelle était la signification des Moais, ces statues géantes en pierre volcanique ? Comment étaient-ils déplacés ? Nous n’aurons jamais ces réponses puisque les premiers habitants ont tous été décimés par les européens : transformés en esclaves ou « simplement » contaminés par les virus européens, quasiment aucun habitant n’a survécu. Et la tradition essentiellement orale s’est perdue…

En ce qui concerne la faune et la flore, ce qui frappe tout de suite c’est qu’il n’y a presque pas d’arbres sur l’ile. On dirait qu’elle a été « pelée », et en fait c’est vraiment ce qui s’est passé : la surexploitation forestière… Les paysages sont très particuliers, un mélange de steppes irlandaises et de plages tropicales. Pas beaucoup d’animaux ni d’oiseau : c’est le sort de toutes ces îles extrêmement isolées.

La population (4 400 habitants) fait davantage penser à des polynésiens qu’à des chiliens. Et plusieurs anthropologues affirment que les premiers habitants avaient dû arriver en bateau depuis la Polynésie. Il y a d’ailleurs un petit mouvement indépendantiste sur l’île.

 

Nous avons profité à fond de ces quelques jours sur l’île et avons fait plusieurs randonnées, au milieu de troupeaux de chevaux sauvages. Il fait très chaud, car sans arbre il n’y a pas d’ombre. Mais c’est tellement incroyable d’être là, sur cette île qu’on en oublie la chaleur !

Nous avons donc gravi le plus haut sommet : 507m ! La récompense : une vue à 360° sur l’ile et l’océan Pacifique !

Puis enfin arrive la 1ère rencontre avec les Moais… Magique… Ils sont immenses et trônent fièrement au milieu des paysages. On retourne en voir d’autres au coucher du soleil, puis d’autres encore le lendemain pour le lever du soleil.. On ne s’en lasse pas ! Il faut dire qu’il y a de quoi faire : ils sont 900 ! Mais seulement une trentaine a été redressée. Les autres sont couchés, face contre terre. Les chercheurs supposent qu’ils ont été « poussés » pendant des guerres tribales, peu avant l’arrivée des européens. D’autres Moais ont été détruits par des tsunamis ou autres catastrophes naturelles.

Puis, hors de question de quitter l’île sans avoir profité de la plage. Nous allons donc faire un petit plongeon et il est déjà temps de partir. Le départ fut dur, vraiment on avait envie d’y rester dans ce coin de paradis. C’est promis, un jour on y retournera !

 

Album ajouté:

Ile-de-Paques 8961 

Ile de Pâques (oui c'est cohérent avec l'article!)

 

Et quelques photos pour vous donner envie d'aller cliquer sur l'album:

Ile-de-Paques 8881

Ile-de-Paques 8712

Ile-de-Paques 8683

Publié dans L'Amérique du Sud

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